jeudi 24 novembre 2011

Propositions économiques de l'AFEP et de l'UMP


AFEP
PROPOSITIONS ECONOMIQUES



  1. la réglementation financière

L’AFEP demande une application raisonnable de Bâle III et Solvency II afin de ne pas pénaliser les entreprises françaises.

L’organisation souhaite un renforcement de la coopération entre la France et l’Allemagne.

  1. L’épargne

L’AFEP regrette que les entreprises françaises soient entravées dans leur développement du fait d’un accès difficile aux sources de financement. Par ailleurs, l’organisation souligne que les non-résidents détiennent 42 % du capital des entreprises du CAC 40, 60 % pour celles du secteur technologique et 50 % pour celles intervenant dans le secteur de la communication. 17 entreprises du CAC 40 en 2011 contre 3 en 1997 sont détenues à plus de 50 % par des Non-résidents (il n’est pas prouvé qu’économiquement le recours à des non-résidents soit pénalisant).

L’AFEP demande, contrairement à la tendance fiscale en cours, de réduire la taxation des plus-values pour les placements longs. Des mesures en faveur de l’épargne retraite sont également souhaitées.

  1. Les finances publiques

L’AFEP souligne que les dépenses publiques représentent 57 % du PIB en France contre 48 % e Allemagne, 50 % au Royaume-Uni ou 41 % aux Etats-Unis.

Le montant des prestations sociales s’élève à 19,6 % du PIB en France contre 17,3 % en Allemagne, 15 % aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.

L’emploi public s’élève en France à 22 % contre 10 % en Allemagne. Les prélèvements obligatoires atteignent 43,9 % du PIB contre 41,5 % en Allemagne ; les charges sociales s’élèvent à 18,6 % du PIB en France contre 16,9 % en Allemagne.

L’AFEP réclame l’engagement d’une véritable maîtrise des dépenses publiques tant au niveau national que local. Elle est favorable à des cessions d’actifs de la part des pouvoirs publics. Les participations de l’Etat dans les entreprises dépassent, en 2010, 80 milliards d’euros.

L’AFEP demande qu’un euro d’augmentation des prélèvements soit compensée par une baisse d’un euro des dépenses publiques.



Collectivités locales

L’AFEP demande la diminution réelle du nombre d’étages de collectivités territoriales avec le recours accru à des partenariats publics privés ainsi qu’aux privatisations de certains services locaux.

Dépenses sociales

L’AFEP demande une maitrise plus sévère des dépenses d’assurance-maladie et une refonte du système d’indemnisation chômage.

L’AFEP s’oppose à toute remise en cause des exonérations de charges sociales sur les bas salaires.

  1. Le coût du travail et l’emploi

L’AFEP demande le transfert d’une partie des charges sur la TVA en reprenant ainsi le modèle allemand (sauf que leur taux normal de TVA était alors de 15 % et qu’il s’élève désormais à 19 % contre 19,6 % pour la France).

L’AFEP propose de transférer les cotisations patronales de la branche famille soit 32 milliards d’euros. Un point de TVA rapporte autour de 7/8 milliards d’euros….

Les 35 heures

L’AFEP souhaite que les pouvoirs publics reviennent sur les 35 heures. L’organisation propose que par voie de négociation de nouvelles normes de durée du travail puissent être définies afin de pouvoir harmoniser la durée du temps de travail en prenant en compte les durées usuelles des autres pays développés (proposition qui distingue des catégories de salariés en fonction de leur exposition à la concurrence internationale…).

  1. La fiscalité des entreprises

L’AFEP mentionne que les grandes entreprises ne sont pas avantagées par le système fiscal par rapport aux PME. L’organisation réclame une plus grande neutralité fiscale sur les choix économiques, une convergence avec l’Allemagne et une plus grande stabilité.

L’AFEP n’est pas opposée à l’introduction d’une taxe carbone mais à l’échelle européenne.

  1. La fiscalité de la personne

L’AFEP est contre la fusion IR/CSG qui risquerait d’entraîner un surcoût pour les entreprises. Elle préconise une suppression de certaines niches fiscales.


PROJET ECONOMIQUE DE L’UMP

L’UMP a rendu public le volet économique de son futur projet.


  1. Les 35 heures

L’UMP préconise l’ouverture dès 2012 de négociations sur le temps de travail sans remettre en cause la durée légale fixée à 35 heures. Les négociations devraient se dérouler au niveau des branches. Le maintien des exonérations de charges serait conditionné à l’avancée des négociations. Elle serait modulée en fonction des résultats de la négociation.

Le régime des exonérations pour les heures supplémentaires serait maintenu sur la base de la durée de travail retenue dans le cadre des négociations.

  1. Le coût du travail

L’UMP propose le transfert des cotisations famille sur la fiscalité.

  1. PME

L’UMP demande qu’un effort soit entrepris afin de faciliter le financement des PME sans que des mesures précises soient citées. L’UMP demande la création de plusieurs fonds d’investissement pour les PME.

Des mesures en faveur du dépôt de brevets et la création d’excellence sont avancées…

  1. Formation/Apprentissage

L’UMP réclame une réforme du système de formation avec la création d’un compte individuel de formation qui serait plus fortement doté pour les actifs ayant peu de qualification

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